Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/129

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Et le cœur odorant des roses
Se balançait dans l’air du soir
Avec des parfums d’encensoir.
— Mais, à présent, printemps morose !

C’est le requiem des amours
Que murmure au déclin du jour
L’oiseau sur les branches lassées ;
Et les clochettes des lilas
Dans l’air léger tintent le glas
Des espérances trépassées !