Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/134

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Ô GIUVENTA PRIMAVERA


 
LE pied blanc de l’aube a laissé
Des poussières d’argent sur l’herbe
Et mis un pleur vite effacé
Au cœur d’argent des lys superbes.
— Ô les beaux matins de printemps
Où le soleil, dans les rosées,
Allume des fleurs irisées
De feux légers et palpitants !

Quand elle eut sur mon cœur joyeux
Mis son pied, vivante lumière,