Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/141

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LA CHANSON DU SOUVENIR


 
DANS le vol tremblant de l’heure
Que nul ne peut retenir
Passe lentement et pleure
La chanson du souvenir.

Et quand sa course l’emporte
Plus loin que ne vont nos yeux,
Plus d’une voix longtemps morte
Murmure encor des adieux.