Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/152

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II


Comme Phoebus, l’archer des cieux
Dont nul ne fuit la flèche sainte,
Il passait, lent et gracieux,
Le front couronné d’hyacinthe.
Vainqueur, il traînait sur ses pas
Mon âme par lui déchirée,
Et mon sang qu’il ne comptait pas
Empourprait sa route sacrée !