Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/169

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Des roses qu’entr’ouvrit le zéphir qui les frôle,
Ainsi qu’un encensoir balançant la corolle,
Il mêle des parfums à l’haleine des chants.

Du renouveau divin célébrant le mystère,
D’hozannas et d’encens enveloppant la terre,
Comme un enfant de chœur Mai passe dans les champs !


Mai 1881.