Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/181

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La toison d’or de l’Argonaute
Se déchire aux mains des vainqueurs.
L’homme fouille jusqu’en son être,
Et la sainte ardeur de connaître
Brûle en même temps tous les cœurs !

Tout est conquis dans la nature :
Au ciel, restait à conquérir
Sa flamme redoutable et pure,
Le feu qui fait vivre et mourir !
Aigle s’envolant de son aire,
Volta lui ravit le tonnerre
Et l’apporte à l’humanité.
A servir l’homme condamnée,
Par lui la foudre est enchaînée
Et s’appelle Électricité !

Depuis ce jour que de merveilles
Évoque ce nom triomphant !