Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/187

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LA VIERGE DE CIRE


 
SOUS la calme splendeur de son front ingénu
Quelle pensée habile ou quel rêve sommeille ?
On croirait voir encor sur sa bouche vermeille
Un mystique sourire imprégné d’inconnu.

Le col harmonieux se dresse, pur et nu,
Sous la nuque arrondie aux gerbes d’or pareille.
Un cantique lointain charme-t-il son oreille ?
Jamais son cœur glacé ne s’est-il souvenu ?