Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/247

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Je vis auprès de toi sous un charme mortel,
Laissant mon cœur brûler comme sur un autel
D’où montent des parfums d’encens et de cinname.

Mon amour, que trahit le désir obsesseur
Au néant de ses vœux goûte une âpre douceur
Et, vers ta bouche en fleur, seule, s’en va mon âme.