Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/248

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XVII


Le Rêve est un ami pitoyable aux amants
Qu’a trahis l’espérance et qu’a meurtris la vie.
Par lui, l’image douce à mes regards ravie
Est quelquefois rendue à mes enchantements.

Il réveille le chœur oublié des serments
Et ramène celui des heures qu’on envie,
Baignant de ses clartés Celle par nous servie,
Comme un ostensoir d’or plein de rayonnements !