Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/249

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Heureux qui peut goûter quelque ivresse à ce leurre.
Moi, plus désespéré, l’amour dont je te pleure
Repousse loin de moi les mensonges du ciel.

Quand ta pitié rapide à mon exil fait trêve,
Je te revois toujours plus belle que mon Rêve
Et son néant, par là, m’est rendu plus cruel !