Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/274

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XXX


Vers le déclin viril de mes jeunes années,
J’ai marché sans regret, sentant se consumer
En d’inutiles feux ma puissance d’aimer ;
Car tes lèvres se sont, des miennes, détournées.

J’ai vu, comme des fleurs loin du soleil fanées,
Mes tendresses sans but lentement se fermer
Et mon cœur sans espoir pas à pas s’abîmer
Dans l’ombre qui confond les choses condamnées.