Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/273

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Je ne t’ai pas maudite au jour de l’abandon.
Ton mal, pareil au mien, t’a valu le pardon.
Si tu m’as fait proscrit je te sais exilée.

Le même sort, pesant sur nos cœurs asservis,
Met ta Patrie ailleurs et la mienne où tu vis,
Et nôtre âme, à tous deux, demeure inconsolée.