Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/276

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XXXI


Un tel enchaînement enveloppe ton être,
Tyrannique et subtil comme un parfum léger,
Et qui semble, sur Toi, doucement voltiger
Que, rien qu’à t’approcher, sa douceur me pénètre.

Sur chacun de tes pas quelque fleur semble naître
Des mystiques jardins où l’esprit va songer,
Quand le Rêve l’emporte et le fait voyager
Vers les cieux inconnus qu’il a cru reconnaître.