Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/285

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Pareille au flot pensif, mon âme porte en elle
Comme celle des cieux une image éternelle
Depuis que sur mes jours ton front s’est incliné.

Elle pleure, sentant qu’une plus longue route
La sépare de Toi que la nocturne voûte
Du grand lac, point d’argent dans l’infini perdu !