Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/284

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XXXV


Le grand lac solitaire où l’image des cieux
Descend et resplendit au fond de l’eau dormante,
En vain, pour retenir la vision charmante,
Ploie, ainsi que des bras, ses roseaux gracieux.

Des astres éternels le vol silencieux
Passe, sans l’échauffer dans son sein qu’il tourmente.
Et c’est pourquoi sa voix, dans la Nuit, se lamente
De n’enfermer en soi qu’un reflet captieux