Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/292

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


XXXIX


Je suis resté près de ta porte,
Triste, solitaire et rêvant ;
Telle une feuille que le vent
Au pied d’un lys en fleur apporte.

Elle y demeure, chose morte,
Sans que, du calice vivant,
Un pleur de l’aube l’abreuvant
Se détache et la réconforte.