Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/294

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XL


Lorsque la mort viendra me toucher de son aile,
Je veux que, se penchant sur moi, ton front divin
Verse à mon cœur troublé, comme un généreux vin,
La force d’affronter cette heure solennelle.

Elle m’apparaîtra douce et portant en elle
Tous les biens qu’ici-bas j’avais cherchés en vain,
Et mon âme, arrachée au terrestre levain,
Montera, blanche hostie, à sa route éternelle.