Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/298

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Les roses vont lever leur coups d’odeur pleine
Dans un enchantement de sons et de couleurs.
Ta lèvre eût embaumé mon cœur de son haleine,
Souffle dont la caresse est l’oubli des douleurs.

Dans un enchantement de sons et de couleurs,
Les bois vont revêtir leur parure éternelle.
Souffle dont la caresse est l’oubli des douleurs
La mort me serait douce à venir sur ton aile !

Les bois vont revêtir leur parure éternelle :
Déjà les bruits du soir ont la douceur d’un chant
La mort me serait douce à venir sur ton aile,
Ô chère vision que mes yeux vont cherchant !

Déjà les bruits du soir ont la douceur d’un chant.
Ô mon unique amour, qu’êtes-vous devenue ?
Ô chère vision que mes yeux vont cherchant
Sous les premiers soleils qui déchirent la nue !