Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/308

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La vie est comme une colline
Dont l’aube éclaire le penchant,
Prompte à gravir et qui s’incline
Bientôt vers le soleil couchant.

Heureux celui qui, sur le faîte,
Peut écouter encore un jour
La lointaine chanson de fête
De la jeunesse et de l’amour.

Il lui faut bientôt redescendre
Vers l’horizon bien vite atteint,
Sans rêves et foulant la cendre
Qui coule de son cœur éteint,