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Il lui faut compter les années,
Non plus par des jours éclatants,
Mais par les heures pardonnées
Qu’il doit à la pitié du temps.
Heureux qui, repu de caresses,
A laissé, sous l’amour vainqueur,
Saigner aux dents de ses maîtresses
Le dernier lambeau de son cœur !
Arbre sans sève dont l’écorce
N’enferme plus qu’un trou béant,
Il vieillit sans avoir la force
De souffrir aux mains du néant !