Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


VIII


Tandis que l’aurore dénoue
Les cheveux ardents du soleil,
L’or des tiens, flottant sur ta joue,
Luit d’un rayonnement pareil.

Tes bras nus et ta gorge nue
Que baisent tes cheveux mouvants
Se colorent, comme la nue,
De frissons roses et vivants.