Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/64

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II


La Lyre est la porte fermée
Qui garde le jardin des cieux :
Par Elle à notre âme charmée
S’ouvre un séjour délicieux.
Comme un chasseur qui tend ses toiles,
Le poète prend des étoiles
Au réseau de ses cordes d’or ;
Et, des planètes effarées
Volant les ailes déchirées,
Fuit dans l’azur plus haut encor !