Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/65

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III


Sonore, éclatante et vermeille,
Oiseau chantant, flambeau qui luit,
La Lyre à l’Aurore est pareille,
Chassant les ombres de la Nuit.
Aux ténèbres du cœur levée,
Souriante et de pleurs lavée,
Elle monte en resplendissant,
Et, sur nos têtes suspendue,
Fait flamboyer, dans l’étendue,
Nos larmes avec notre sang !