Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/74

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Baiser sur la toile ou la laine
L’odeur de votre corps aimé ;
Sentir mon cœur longtemps fermé
Refleurir comme fait la plaine,

Sous le clair soleil de vos yeux.
C’est le rêve délicieux
Que vous m’avez donné, Madame.

Il m’a pris tout entier si bien,
Qu’hors vous ne désirant plus rien,
Pour le reste je n’ai plus d’âme.

                      ***

Si mon cœur devient votre chose
Ce rien frêle et prêt à souffrir