Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/81

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Hélas ! puisqu’à vous, sans partage,
Mes moindres vœux sont adressés,
Si vous ne voulez davantage,
C’est assez !

                      ***

Je porte sur moi ton image
Ainsi qu’autrefois le Roi Mage
Portait les parfums précieux,
L’encens, la myrrhe, la cinname
Et je sens brûler dans mon âme
Le désir infini des cieux.

Un rêve divin m’environne :
Ta beauté sous mes yeux rayonne