Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/88

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Chère odeur de ton corps charmant !
Avec moi t’ayant emportée,
Il m’ en reste un enivrement !

                      ***

Avec des frissons inconnus
Mes doigts ont gardé la brûlure
Qu’ils ont prise à la chevelure,
Qu’ils ont prise à tes beaux seins nus.

Souvenir adorable et vain !
J’y pourrai longtemps reconnaître
L’odeur exquise de ton être,
Le parfum de ton corps divin.