Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



Fils des terrestres éléments,
Nés des pleurs éternels de l’onde,
Plus haut que ses gémissements
Ils ont fui par delà le monde !

Et, sous leurs ailes obscurci,
L’azur attristé les emporte,
Les Nuages, blanche cohorte...
— Les Morts légers passent ainsi. —

 

II


S’il est vrai que les morts vont vite,
D’où viennent-ils, où s’en vont-ils,
Ces souffles errants et subtils
Qu’une âme vagabonde habite ?