Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/105

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pour les punir[1]. Il y avait neuf royaumes[2] sur lesquels régnaient des rois qui étaient fils ou frères cadets de Kao-tsou ou avaient le même nom de famille que lui ; il n’y avait que le seul (roi de) Tch’ang-cha[3] qui eût un autre nom de famille. Quant aux sujets qui, à cause de leurs glorieux services, avaient été nommés seigneurs, ils étaient au nombre de plus de cent.

A partir de Yen-Men et de T’ai-yuen[4], en allant vers l’est jusqu’à Leao-yang[5], étaient les royaumes de Yen et de Tai. — Le territoire au sud de Tch’ang-chan[6] jusqu’au coude oriental de T’ai-hang et le territoire à l’est et au delà du Ho, du Tsi et de Ngo et Kiuen[7] jusqu’au bord de la mer constituaient les royaumes de Ts’i et de Tchao. — Le territoire qui s’étendait depuis Tch’en vers l’ouest, qui allait au sud jusqu’à (la montagne) Kieou-i, qui était

  1. Cf. tome II, p. 414.
  2. Dans les premières lignes du paragraphe suivant, Se-ma Ts’ien énumère huit de ces royaumes (à savoir Yen, Tai, Ts’i, Tchao, Leang, Tch’ou, Ou, Hoai-nan) ; il faut ajouter à cette liste le royaume de Hoai-yang que l’historien omet par erreur.
  3. Outre les neuf royaumes précités, il y avait encore celui de Tch’ang-cha, dont le premier roi fut Ou Joei, prince de P’ouo (cf. tome II, p. 381-382).
  4. Yen-men et T’ai-yuen étaient deux commanderies dans la province actuelle de Ch?n-si. Cf. tome II, p. 540, n° 66 (lisez Ch?n-si, au lieu de Chàn-si), et p. 542, n° 100.
  5. Aujourd’hui, préfecture secondaire de Leao-yang, préfecture de Fong-t’ien, province mandchoue de Cheng-King.
  6. Commanderie dans le Tche-li central. Cf. tome II, p. 540, n° 71.
  7. Ngo ou Tong-ngo est une ville du Chan-tong (cf. tome II, n. 07.147). — Kiuen se trouvait dans la même province (cf. tome II, n. 05.171).