Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/245

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ne satisfont pas aux rites, on les appelle des gens sans principes ; ceux qui prennent pour règle les rites et qui satisfont aux rites, on les appelle des hommes ayant des principes. Celui qui, se tenant dans les limites du rite, est capable de penser et de s’enquérir, on dit qu’il est capable de réfléchir ; celui qui est capable de réfléchir et n’est pas versatile, on dit qu’il est capable de fermeté ; celui qui est capable de réflexion et capable de fermeté, c’est un homme d’une bonté supérieure ; c’est un saint.

Le ciel est la suprême expression de l’élévation ; la terre est la suprême expression de l’abaissement ; le soleil et la lune sont la suprême expression de la clarté ; l’illimité est la suprême expression de l’étendue ; l’homme saint est la suprême expression de la conduite raisonnable.

(Le rite) se sert des objets (donnés en présent) pour en déterminer l’usage, il se sert des marques d’estime fortes ou faibles pour en faire la politesse ; par le plus ou le moins, il fait les différences (entre le supérieur et l’inférieur) ; par l’augmentation ou la diminution, il rend à chacun ce qui lui est dû.

Quand les marques extérieures de la politesse sont multipliées, les sentiments et les désirs diminuent ; c’est l’exaltation du rite. Quand les marques extérieures de la politesse sont diminuées, les sentiments et les désirs sont multipliés ; c’est l’exténuation du rite. Les formes extérieures de la politesse (, d’une part), et les sentiments