Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/246

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et les désirs (, d’autre part), sont, par rapport les uns aux autres, comme l’intérieur et l’extérieur, comme le dehors et le dedans. Quand ils vont de compagnie et se mêlent, c’est le cours moyen du rite. Le sage monte jusqu’à l’exaltation (du rite), descend jusqu’à son exténuation et demeure en son milieu.

Qu’il marche, qu’il coure, qu’il galope, qu’il aille à fond de train, (le sage) ne sort jamais (des limites du rite) ; c’est ainsi que le cœur du sage conserve comme un palais (intérieur, dans lequel les rites ne sont jamais violés).

Dans le domaine humain, observer ce domaine (des rites), c’est être un homme supérieur et un sage ; ceux qui sortent (de ce domaine des rites) sont le vulgaire. Ainsi donc, à l’intérieur (des rites), se mouvoir dans toute l’étendue (des rites) et faire que le courbe et le droit aient leurs rangs, c’est (la conduite de) l’homme saint.

Ainsi, la sincérité (du caractère) consiste dans la continuité des rites ; la grandeur consiste dans l’étendue des rites ; la hauteur consiste dans l’élévation des rites ; l’intelligence consiste dans l’épuisement des rites.]