Assez, c’est assez pour moi. Au milieu des calamités de cette ville, je m’arrête où s’est arrêtée la querelle.
Vois où tu en arrives ! Bien que tu sois un homme sage, tu faiblis et tu brises mon cœur.
Ô Roi, je l’ai dit et je le redis, sache que je serais sans raison et inhabile à bien penser, si je me séparais de toi qui as dirigé dans la bonne voie ma chère patrie impuissante à lutter contre les flots de la mauvaise destinée. Maintenant encore, si tu le peux, dirige-la heureusement !
Par les Dieux, dis-moi, ô Roi, la cause de ta violente colère.
Je parlerai, plutôt pour toi que pour eux. C’est que Kréôn a ourdi de mauvais desseins contre moi.
Parle, si tu peux prouver, en expliquant la querelle, que tu as justement accusé Kréôn.
Il dit que je suis le tueur de Laios.