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Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/414

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et jamais plus désormais ! Ô lumière, Ô terre de la patrie, sol sacré de Salamis ! Ô foyer paternel, illustre Athènaiè ! Ô ma génération, sources, fleuves, plaines Troiennes, je vous appelle ! Salut, ô nourris avec moi ! Aias vous dit ces dernières paroles. Je raconterai le reste aux Ombres dans le Hadès.




PREMIER DEMI-CHŒUR.

Le travail ajouté au travail porte au comble. Où, en effet, n’ai-je point pénétré ? Cependant, aucun lieu ne m’a rien révélé. Mais voici, voici que j’entends quelque bruit.

DEUXIÈME DEMI-CHŒUR.

C’est nous, vos compagnons de nefs.

PREMIER DEMI-CHŒUR.

Qu’y a-t-il donc ?

DEUXIÈME DEMI-CHŒUR.

J’ai parcouru tout le côté occidental du camp naval.

PREMIER DEMI-CHŒUR.

Qu’as-tu trouvé ?

DEUXIÈME DEMI-CHŒUR.

Abondance de peine, et je n’ai vu rien de plus.

PREMIER DEMI-CHŒUR.

Moi, j’ai parcouru le côté oriental, et l’homme ne s’est laissé voir nulle part.