Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/415

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LE CHŒUR.
Strophe.

Qui donc, parmi les pêcheurs laborieux, éveillé et guettant sa proie, laquelle des Déesses Olympiades ou de celles qui habitent les fleuves qui coulent dans le Bosphoros, qui me dira où il a vu errant, le farouche Aias ? Il est, en effet, terrible pour moi d’avoir fait une course malheureuse avec une si grande fatigue et de n’avoir point découvert cet homme insensé et débile.

TEKMÈSSA.

Hélas ! hélas !

LE CHŒUR.

Quel cri s’est échappé de ce bois prochain ?

TEKMÈSSA.

Hélas ! malheureuse !

LE CHŒUR.

Je vois la captive Tekmèssa, la femme malheureuse, qui se répand en gémissements.

TEKMÈSSA.

Je péris, je meurs, c’en est fait, amis ; rien ne survit de moi.

LE CHŒUR.

Qu’y-a-t-il ?