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sant signe au clergyman de le suivre. Le Dictateur les accompagna avec une lanterne et se mit à ouvrir une fois de plus les divers systèmes de fermeture si compliqués derrière lesquels il s’était cru à l’abri de toute intrusion.

« Maintenant que votre fille ne peut plus m’entendre, dit le prince en se retournant sur le seuil, laissez-moi vous dire que j’ai compris vos menaces. Vous n’avez qu’à lever la main pour amener sur vous une ruine immédiate et irrémédiable. »

Le Dictateur ne répondit pas, mais à peine le prince lui eut-il tourné le dos qu’il lança un geste de menace plein de haine furieuse ; puis, tournant le coin de la maison, il courut de toute la vitesse de ses jambes jusqu’à la station de voitures la plus proche.


Ici, dit mon auteur arabe, le fil des événements s’écarte une fois pour toutes de la maison aux persiennes vertes ; encore une aventure, et nous en aurons fini avec le Diamant du Rajah. Ce dernier anneau de la chaîne est connu parmi les habitants de Bagdad, sous le nom d’ « Aventure du prince Florizel et d’un agent de police.