Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/169

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Elle baiue in jtux, revente; cl loi, révani, lu les lève*, et m les fixes pastionoément sut (a demeure écrouler, et ton bonheur évaooui.

Car tu as aimé, f> Visiteuse de la Porte Noire : tu es femme, «I lu aimes.

IV. Tu respires une douleur, qui n'espère plii' ""i, 'i que la paix même achève.

Je le contemple harmonieuse comme un puéme. Le parfum de la peine esi ardent, k l'égal '!•' '^'"lins brûlés par le soleil, quand, vers le soir, il pleut sur la charmill

El moi, je ne pleure plus : car j'attends, ici, une heure qui ne reviendra point. Mon Ime est k jamais fixée,

Dans l'affreux dénoâmeoi de sa perte. J'ti vu U porte ouverte de la Résurrection; et je veille sur le seuil, couché près des battans fermés,

En vain, la lyre est brisée sous mes pieds : mon silence même jamais ne peut se taire. Le coeur parle au cœur de ce qu'il aime.

V. O femme, toi qui portes à l'abîme, d'un pas si mélodieux, le trésor de ta jeunesse, de la tristesse et de l'amour, qui t'a faite si douce k mon gré et si sereine? — Tu es la Peine Sacrée.

Tu aimes la vie, et tu l'as laissée. Dis moi pourquoi tu t'es donnée k la Nuit toi même, et pour qui? Pour quel amour plus beau, que mon amour désespéré? Car tu t'es retirée.

Tu es belle comme la perle, ta en as la brûlante plleur, où la passion jette ses reflets, ce sourire de feu qui se meurt, qui se meurt dans les larmes. .

Réponds, perle très belle, pile perle, loi que le soir a touchée, sur leurs plus tendres pleurs fermant te» yeux, et scellant les paupières sur la volupté sainte. .

Et Elle, pleine d'une grave douceur, murmura sur le seuil : « Je suis Alceste. *

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