Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/188

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Mait, de son espoir passé, il ne retroovi plas ries. Ni mime du rire unique, qui t'avait pris pcncbë sur Japiler altené et taciturne.

V. Seul, il se vit.

Seul, il était. Seul, il avait été.

Et Proméihée demeura sur son rocher.

VI. Enfin, de toutes parts, les hommes vinrent; et lew foale accourue empesta l'air des glaciers. Les crépuscules pun perdirent de Icar divine essence; et les cris les ravalèrent. Ce n'était plus qu'na iiUBvhe confus, où la lumière avait cessé de rêver; et le» ombres de la onil j dominèrent.

Car les hommes, d'une commune voii, injuriaient Proméibée, Blessés de son silence.

VII. Ils étaient offensés de son immobilité. N'avait il pas «aiaca les dieux? — Et pour qui? sinon pour eux, pour qui l'avait il fait? A quoi boa, relie victoire? — Pourquoi restait il sur son roc, comme s'il le regrettait? — N'aimait il plus les hommes? Oubliait il ce qu'il leur devait,

Puisqu'autrefois il les avait aimés ?

Aux pieds du géant, tournaient en bourdonnant tous ces insectes.

Et, à la longue, irrité, comme celui qui ne peut dormir, l'été.

Quand les moustiques vont et vieaneni, ea ronflaat, aatoar de ses tempes,

Prométhée laissa tomber son regard sombre sur \e o^npU bavard des hommes, et fit peser sur eux l'humeur du mépris,

Comme un ouragan.

VIII. La pluie noire du dégoât roulait sar ces tétet d1iOBa«*, ta oé- pitani. Mais ils ne craignent pas la pluie. Il dit, ea groadaai :

« Vil», que me voulez vous?

Ne me cloueriez vous pas sur la moniagee, si vom le peatiex? Et ne le sais je pas? Votre rédempteur, pourtant.

Qui m'a été plus ennemi que vous? Qu'avez vom fait poar aoi? Mais vous avez plutôt uavaillé k me paair, <|u'à vom rappeler, pear u«i de bien que je vous ai fait, tout le mal que je me fis.

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