Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/189

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Vout me deviez trop, pour ne pai vouloir m'oublier, A Tilt que voui tiei. .

Et peut être l'ivait je asiez pr^vu; et je n'en tu% pat arrêté. .

Mai», délivré de vout, détonnait, comme de mon tnpplicc, pour le moint, laittez moi.

IX. • Vout n'avez pat miche l'agonie, ni tucé le citron de l'amet- luroe. Et je ne puis plut vout plaindre.

Vot morts tout trop petitet.

Pour que vout euttiez pan au repat révoltant où j'ai été lié, — il eût fallu qu'on vout forait de vout goûter, ï vous mémet; ou que vout y euttiez mordu, les unt let autret, k vot cceurt de rebut.

Car c'ett vout, petitt hommct, qui étet le fruit acide tout la dent, la sorbe jamait mûre.

Qui agace let gencivet, et qui toulève la peau moite de l'Ime d'un fritton.

Mais je me lais. Que ma bouche, pour vous, reste muette. .

De tet lévret brûlaotet, pour moi, que vout parle ma plaie! »

��II

LA PLAIE

��I. La vie l'a faite, cette plaie; et rien ne peut détormait la guérir. C'ett la plaie immortello ; •■' . 'iip<- l»- Mo<^<; .-ii m'-i'"- ^'i' <■-•" ta plaie lui turvivra.

II. Sant cette, elle t'ouvre c; .^ ;..,,„>', et t'ouvre encore.

Sinon plut large chaque fois, plut envenimée d'être r'ouverte.

III. C'ett vous, hommes, «jui i j>i/ i.ii>»c luire.

Et c'ett donc vout qui l'avez faite, même ti vout n'jr leucbicx pat.

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