Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/196

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Le Ptinuii on Cadatkis.

IV. Sout la monure dei lanières, hltez voa», foMojenn «cUfet. La gueule des lions njgit, pareille k celle de la bbIi,

El leur hurlement tonne de fer, telle la clameur de l'épo«fatlc dan» l'ombre.

Leurs crocs et leurs pruneUes iniseni, comme des pbarct tar k mer en tempête. .

Hitez TOUS, CKlafes, corbeaux de la Cité.

Lis îxLAru.

V. A travers les barreaux et l'orage.

Je ne sais plus si j'entends le tonnerre, on rugir les lions.

Et si c'est l'éclair qui fulgure, ou l'œil des fauves dans la rage.

La tète serrée dans la cagoule de bitume, et le dos saignant sous le fouet, après la journée aux meules, voiU que la nuit nous tire enccye à la chaîne,

Et, sous la pluie des coups, il nous faut traîner les mahres morts de la peste, après avoir servi la peste des vivans.

Lis Lions.

VI. O llches, qui vous cachez, et qui passez ea fuite, baissait U tête, et vous pinçant le nez, de peur.

Les lions sont aussi solitaires, et ne sortent que la nuit.

Ils s'ennuient du soleil, dont leurs jeux rivaux se blessent : mais leurs pupilles s'ouvrent volontiers dans les ténèbres, et illuminent puissam- ment leur route.

O chemins sans obstacles, que font les bonds.

Que ta flamme des jeux éclaire comme le jour, et qai, même semés de serpens ne sont faits que d'un tapis d'or, et d'un «elows de Mbie,

Pour les pas souples qui s'j posent, soupl^> '• fn comme l'éclair.

El ici, ici I. . La nuit même est ignoble.

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