Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/197

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vil. «Ici, Uchei, mes naseaux repouucal l'air puaol d« vos

Biaines,

Cet air ()ui manque k me* poumons sanglans.

Comme l'eau salée k l'éponge bannie du frais abîme, el séchant

au soleil sur la vase. .

VIII. t Ne vaudrait il pas mieui pour vous, dites, être mangés par les lions, et broyés tous nos dens blanches,

Que de pourrir, comme vous faites, dans ces fosses puantes P

Nous ne laissons pas de miettes.

Et les vautours, après nous, n'ont pas même les os.

Ln Escukvu.

Comme vous rugissez, lions !

Et pour qui } Ce n'est pas après des vivana.

Il vous faut du sang vif. Et ceux ci ne sont pas morts d'hier : Dans la ville déjk, au creux de leur lit, ils étaient corrompus depuis long- temps.

Lis Lions.

Et vous, esclaves, que ne laissez vous tomber ces bières.

Et que ne vous faites vous déchirer par nos gueules très saines ?

Le PainuR dis Cadavro. Httez vous, misérables, corbeaux de la Cité.

Lis Escuvis.

Et nous aussi, nous sommes des morts, qui enterrons des morts puans.

Les Lions.

IX. Les iJches fuient sous le fouet,

Rajustant sous le fardeau leur vil cœur qui tremble. Et ici, ici I Je ronge mes pattes d'ennui et de colère, et j'use ma griffe sur mes dens. . .

O chair de l'antilope palpitante. . O sables, — O rage.

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