Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/202

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LES FOLLES

��I. • Vient, mon Amour; vient, mon Ami bien «imé », ■«- murent elles.

Le fil bleultre du ciel, lame damasquinée d'étoiles, passe catre les murailles noires des arbres ; —

Et la lune glisse dans les ailées sa rivière d'opale.

a Viens, je t'aimerai . . Tu m'es chéri . .

J'ai pour toi des caresses.. J'ai ma bouche et mes teins. .

El mes lèvres complices, et l'amphore de ma chair, les asset de mes hanches.

L'isthme nerveux de la taille, et le col secret de la gorge as ventre, où tu vas me saisir. .

La croupe rebondie attend, comme une cavale sellée, le cavalier aux jreux hagards, le spasme. .

J'ai de l'écume pour ton écume ; et pour U boackc %Mt le goût, acide et doux, de la fraise, sur la langue.

Viens, mon Amour; viens délirer.

Viens voir en mes jeux piles l'image de l'eflroi et da délire Mcrét

Où ni toi, ni moi, également victimes, ne nous rMOBMlirou

plus,

El où, tremblaoi de nous voir passer, comme une ombre d<M

la fumée,

Nous nous dirons des mots incertaiDs et det parole» vaf««, d'noc voix frémissante, an timbre changé. . •

Et les lèvre* des feailles readeoi, daas leur léger loaatti, — tSa —

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