Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/88

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LA MERE

��tout DU mmàan.

La jiuni MtM.

I. Seigneur, vous m'ivez prodigné le» doui regirdi, ei i*\vt* de* plus douces paroles.

Il m'a paru retrouvei en vous un trcic um(|uc, ({uc j *> pciuu et que j'avais souhaité.

Aussi légère que celle d'une femme qui vient d'Iire mire, votre main s'est posée sur la tête de mes deux enfans, que vous avez caressés.

Et maintenant, debout, vous vous taisez, abîmé dans ose con- templation sérieuse ;

Et bien que le reste d'un suuiiic sui vu» icncs scmoïc >c juuci, on dirait qu'au fond du silence, mystérieusement, votre Imc pleure. .

Li vOT&oiua.

II. N'en sois pas offensée, ma sœur :

Car tu l'as connu : ce soir et pour une heure, je te Uiis vraiment frère.

Je venais de bien loin. . Je t'ai vue dan» ta gloire de Uii, un enfant riant ï tes cAtés, un antre jonant sur tei genoux.

Et se pressant, ï ma vue, contre ce coeur, d'oit u cbair est sortie hier à peine, mais qui garde la racine de son cœur.

Et moi, qui passais, je me sois arrêté devant toi qui demeures.

La JtONt Miu.

m. Vos paroles sont toujours douces, seigneur; et voue voix s'en faite plus caressante cncoie.

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