Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/89

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mertume.

Peui-èKc, — comme je vit en vous un frcic uni4uc Uup sou- haité Cl trop tdt perdu, ^ ai je évoqué devant votre pensée d'une kcui qui n'est plus?. .

Ll TOTAGIUR.

Non ; tu ne m'as rien rappelé de plus douloureux ni de pitu aimable que ce qui est.

Car, jeune femme, qu'est-ce donc — ce qui fut?. .

La jiuni MiRi.

IV. Vos regards vont tour h tour de ces enfans à moi, et du sourire où leur joie se nourrit. . ,

I E VOTACEUR.

Sur le» u-vrcs, bciic lleur : l'abeille s'y tromperait aussi.

La jeune MJtM. A leurs bouches rieuses. . .

Ll VOYAGEUR.

Le bouton rose mûrit, d'où le rire vole, un papillon d'avril, mesMge pastoral de la fougère.

La JIVNI MJlRE.

Seigneur, est-ce une femme et des enfans chéris, que votre souvenir rappelle, et que ma félicité redoute, maintenant, craintive comme le vrai bonheur, de représenter k vos regrets ?

Ll VOTAOEt'R.

V. Rassure loi, mère gracieuse. Rassure (a pudeur exquise, si toutefois tu le peux :

Car, tu l'as dit, tout bonheur est timide; et toute joie se croit imméritée.

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