Page:Suarès - Images de la grandeur.djvu/90

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Je ne iuit pas de ceux qui eureai jamaii une famille. Le M«i souvenir que tu m'eutses rendu, pour mon caur que sera'iwe ? Pas méoM

l'nmKtr de ce qui a tiè, tint ce n'est jilu».

La iiiHi Mtir.

Pourtant, votre «isage n'est pas celui de la «leiilesse, et votre voix ne sonne pas l'oubli.

Ll VOTAOEU».

Il me semble qu'hier encore j'étais moi-mime avec ceux net de ma mère, comme tu es toi-m<me avec ces enfans-ci. Idée si triste en* semble, et si délicieuse.

La jiuni uiu.

VI. Ainsi donc tu regrettes, puisque tu te plains, Seigneur?

Lt totaciu» Tu ne sais pas, peut-être, qui je u ji? ^oiiûdre.

La jeuni Mini.

Vos mots sont clairs, et le sens en est ambigu.

Mais le cœur d'une mère est sensible k toute douleur i*;rti<»Mr

Et comprend même celle qui lui est inconnue.

Ll TOTAdUt.

VII. La patiente mère, l'éternelle a»eogle, la natare sans pensée q«i voit tout au fond de soi, la muette qui uit et ne dit point, parte en toi, ponr toi-même qui parles pour elle.

Elle te sacrifie, tandis que tn crois aimer. . Tu les presses tous les deux sur ton coeur, ces jameanx de ton amour, gracieuse femme, jumeaux comme les seins de ta gorge fratcbc.

La ttVHi uit»,

Jt les prends sur mon cœur, jumeaux de ma tendresM. Je le»

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