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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/243

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gation de ne pas me voir lui peserait, lui coûterait peut-être beaucoup, et ce chagrin, ce regret devaient se trahir d’une façon ou d’une autre…

Si, au contraire, je n’avais été pour elle qu’un causeur assez spirituel, qui l’avait aidée à passer les longues heures de la traversée, je devais être, sans aucun doute, sacrifié à la première causerie plus aimable que la mienne, ou au moindre propos du monde.

C’était une sorte d’expulsion à laquelle je ne me serais jamais exposé, et qu’ainsi j’évitais sûrement.

Sans doute je devais avoir beaucoup à souffrir en reconnaissant que le sentiment de madame de Fersen pour moi était assez faible pour céder à si peu ; mais en agissant autrement j’aurais eu le même chagrin, et de plus la honte.

Je restai huit jours à Fontainebleau, et je partis pour Paris.



FIN DU TROISIÈME VOLUME.