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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/60

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J’étais encore baissé… un genou à terre, lorsqu’une main de fer me saisit au col, un genou vigoureux s’appuya sur mes reins, et en même temps on me porta un coup violent à l’épaule… Ce coup fut suivi d’une fraîcheur aiguë.

Ma hache était sur le pont, à ma portée ; je la saisis, et, tout en faisant un effort désespéré pour me relever, je lançai derrière moi, et au hasard, un coup furieux qui atteignit sans doute mon adversaire, car ma hache s’arrêta sur un corps dur, et la main qui m’étreignait me lâcha tout à coup.

Je pus alors me redresser.

À peine étais-je debout que l’homme au capuchon noir, qui m’avait attaqué pendant que je descendais Henry dans la chambre du yacht, se précipita sur moi.

J’étais sans armes… Ayant laissé tomber ma hache, nous nous primes corps à corps.

Une lutte acharnée commença.

Son caban à capuchon rabattu l’enveloppait presque entièrement, et cachait son visage. Il enlaça une de ses jambes nerveuses autour des miennes pour me faire perdre l’équilibre ; puis, me serrant à m’étouffer, il voulut m’enlever