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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/71

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d’Angleterre, avait soutenus dans le parlement contre le parti ultra-tory, qu’il me peignait comme la honte de son pays !

Je ne pouvais rester froid devant l’émotion douloureuse, devant les regrets poignants de Falmouth, qui déplorait la vanité de ses efforts, et surtout la faiblesse coupable avec laquelle il avait abandonné la lutte, alors que la victoire n’était pas désespérée.

J’entre dans ces détails, parce qu’ils amenèrent un des événements les plus pénibles de ma vie…

.........................

Depuis deux jours Falmouth me semblait profondément absorbé.

Plusieurs fois je l’avais pressé de me confier le sujet de ses préoccupations ; il m’avait toujours répondu, en souriant, de ne pas m’inquiéter, qu’il travaillait pour nous deux, et que bientôt je verrais le fruit de ses élucubrations.

En effet, un matin Henry entra chez moi d’un air grave, me remit une lettre cachetée et me dit avec émotion : — Lisez ceci… mon ami, il s’agit de notre avenir…

Puis il me serra la main et sortit.

Voici cette lettre…