Aller au contenu

Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

tent dans chaque pays en rapport avec toutes les supériorités de nom, d’intelligence ou de fortune. Savez-vous, enfin, quel est l’horizon lointain de cette existence si brillante, de cette ambition qui met en jeu toutes nos facultés, des plus futiles jusqu’aux plus élevées ? Savez-vous, enfin, quelle est pour vous la récompense de ces occupations attachantes, mêlées des joies du monde et partagées par l’amitié la plus constante ? le savez-vous ?… Peut-être les soins de la destinée d’un grand peuple, car vous pouvez un jour devenir ministre… premier ministre…

« Quant aux moyens à employer pour atteindre ce terme, qui va vous paraître incommensurable, nous en causerons, et vous verrez que votre savoir, que votre nom, que votre fortune, que vos longues études politiques, que l’expérience des hommes et des choses que nous aurons acquise pendant nos voyages vous ouvriront les portes du pouvoir, soit que vous vous présentiez à la Chambre des députés, soit que vous entriez dans la carrière diplomatique par quelque emploi important.

« En tout cas, mon ami, votre direction devient la mienne : si vous restez à Paris comme membre du gouvernement, j’accepte près de