Aller au contenu

Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

votre nom recommandable écoutez mon projet.

« Nous allons d’abord à Malte, pour laisser arriver le terme de votre guérison, et prendre le repos dont vous avez besoin. — Nous renonçons au brûlot de Canaris, et nous retournons en Angleterre.

« Lors de vos voyages dans mon pays, vous ne vous êtes guère occupé d’études sérieuses ; cette fois, guidé par moi, qui partage vos travaux, vous étudierez le mécanisme du gouvernement anglais, ses intérêts, son économie, etc. ; puis nous allons demander les mêmes renseignements à l’Allemagne, à la Russie, aux États-Unis, afin de compléter votre éducation politique.

« Si je ne savais la maturité précoce de votre esprit, mon ami, je vous dirais de ne pas trop vous effrayer de ce grave itinéraire. Tous deux jeunes, riches, gais, intelligents, forts et hardis, comme le sont deux frères qui comptent l’un sur l’autre, nous marchons à notre but en nous reposant de l’étude dans les plaisirs, et des plaisirs dans l’étude.

« Votre position dans le monde et l’espèce même de nos études nous obligeant à parcourir tous les degrés de l’échelle sociale, nous met-