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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/118

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Oui, c’était avant-hier… que Catherine m’a prié de la laisser seule.

Je lui ai obéi ; mais il me semble que cela m’a beaucoup attristé.

Irène est venue jouer sur les marches du chalet.

La cloche du dîner a sonné…

Au lieu de paraître à table comme à l’ordinaire, Catherine m’a fait prier de dîner seul, car elle était souffrante !

Le soir, le temps était lourd… Catherine est descendue dans le salon… je l’ai trouvée très-pâle…

« J’étouffe chez moi, — m’a-t-elle dit, — je suis inquiète… agitée… nerveuse… ce temps est si orageux ! »

Puis, elle ma demandé mon bras pour se promener dans le parc… Contre son habitude, elle a dit à madame Paul, gouvernante d’Irène, de nous suivre avec sa fille.

Nous avons pris l’allée tournante du bois, et nous sommes arrivés près la petite tonnelle recouverte de glycynées, où elle m’avait attendu avec Irène le premier jour de mon arrivée au Bocage…

Je ne sais si ce fut l’émotion, ou la fatigue, ou la souffrance, mais Catherine se trouva fa-