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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/126

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Dans l’égarement de la fièvre… Catherine aurait-elle parlé ?…

Oh ! cette pensée est horrible… heureusement il n’y a près d’elle que la gouvernante d’Irène et que le docteur Ralph.

Mais qu’importe !… qu’importe… cette gouvernante est une de ses femmes, ce médecin est un étranger ! et elle si fière, parce qu’elle avait toujours eu le droit d’être fière… la voilà peut-être désormais forcée de rougir devant ces gens-là !

Si elle a parlé… elle ne le sait pas, elle ne le saura sans doute jamais ; mais ils le savent, eux… ils ont peut-être son secret et le mien…

Si d’un mot on pouvait anéantir deux personnes… je le dirais, je crois…



Au Bocage, 17 mai 18..

Que faire, que devenir, si la maladie continue de marcher avec cette rapidité ? Le docteur Ralph ne veut plus se charger seul de cette responsabilité… il réunira alors plusieurs mé-